Le vaginisme se traite et, dans la grande majorité des cas, se guérit. À Rennes, j’accompagne les rennaises dans un parcours clair, respectueux et progressif : soins concrets, exercices de relâchement, et soutien psychosexuel. L’objectif est de retrouver une sexualité génitale confortable et choisie, à votre rythme, dans un cadre bienveillant.
Le vaginisme est une contraction involontaire des muscles du plancher pelvien. Elle empêche ou rend douloureuse l’insertion vaginale(tampon, examen, pénétration).
Symptômes vaginaux et vulvaires fréquents :
• Sensation de « mur » à l’entrée du vagin ;
• Brûlures/douleurs vulvaires ;
• Impossibilité ou difficulté d’examen gynécologique ;
• Appréhension du sexe pénétratif.
On distingue souvent un vaginisme primaire (dès les premiers essais, y compris en situation de virginité / patientes vierges) et un vaginisme secondaire (après une période sans douleur). Les douleurs menstruelles ne sont pas du vaginisme : elles peuvent coexister mais se gèrent autrement.
Bon à savoir : les souffrances génitales doivent passer par un travail du corps mais aussi de l’esprit (santé mentale) pour traiter efficacement les douleurs.
Je conseille systématiquement un bilan auprès d'un/une généraliste ou d'une gynécologue pour écarter/soigner ce qui peut entretenir la douleur génitale :
• Infections (ex. gonorrhée) ou lésions orogénitales ;
• Sécheresse de ménopause, suites d’accouchement, stérilet mal toléré ;
• Mycoses, vestibulodynie ;
• Contexte d’infertilité pouvant majorer la tension pelvienne.
Ces éléments se traitent par des soins simples et facilitent ensuite la thérapie. Beaucoup de patientes traitées sur le plan médical et psychosexuel guérissent durablement.
La sexothérapie associe psychoéducation et entraînement comportemental :
• Compréhension du trouble, cartographie génitale/génitaux ;
• Techniques de relâchement (respiration, ancrages, sophrologie en appui si utile) ;
• Exposition douce et pratique graduée (aucune étape n’est imposée) ;
• Communication de couple : réintroduire plaisir et sécurité sans pression de performance ;
• Choix d’outils : au besoin, vibromasseur (outil sensoriel) pour explorer le confort et le plaisir.
Le préservatif peut être utile pour l’hygiène et la lubrification, mais il ne traite pas le vaginisme à lui seul : c’est l’entraînement progressif au relâchement qui fait la différence.
Avec une kinésithérapeute formée, vous apprenez à reconnaître et à détendre les muscles périnéaux (biofeedback, auto-soins). On peut utiliser des dilatateurs et, parfois, un vibromasseur comme repère sensoriel. Les exercices sont pratiques, réalisables à domicile et toujours adaptés.
Selon les situations : lubrifiants adaptés, œstrogènes locaux (si ménopause), soin de cicatrices post-accouchement, réévaluation du stérilet si suspicion d’irritation. L’objectif reste le confort génital et vulvaire pour faciliter la thérapie.
• Ostéopathie : peut aider à libérer certaines tensions ;
• Pressothérapie : utile pour la détente générale/composante vasculaire.
Ces options peuvent compléter la sexothérapie et la kinésithérapie, qui demeurent la base du traitement.
En résumé : vaginisme traité = éducation + relâchement + progrès gradués. Bien conduit, ce protocole guérit la majorité des situations.
• Écoute de votre parcours (y compris si vous êtes vierges) ;
• Différenciation douleur vulvaire/vaginisme ;
• Plan thérapeutique personnalisé (rythme, objectifs) ;
• Si besoin, coordination avec généraliste / gynécologue (les soins sont traités ensemble).
• Routine de relâchement, exercices doux, étapes graduées ;
• Élargir la zone de confort (tampon, examen, puis essais d’insertion choisis) ;
• Réintroduire la pratique sexuelle sans pression : plaisir d’abord, pénétration ensuite, quand le corps est prêt.
De nombreuses patientes traitées témoignent d’une amélioration nette : elles guérissent le plus souvent en quelques semaines à quelques mois, selon le vécu et la régularité des exercices.
Oui. Bien accompagné, il se traite très bien. La plupart des femmes guérissent avec un protocole coordonné (médical + sexothérapie + kiné).
C’est courant. On commence par le confort vulvaire et le relâchement, sans jamais forcer. Les étapes restent entièrement consenties.
Non, il ne traite pas le vaginisme ; il peut toutefois améliorer le confort (lubrification, tranquillité d’esprit).
Ce sont des compléments. Le cœur du traitement reste l’entraînement au relâchement et la rééducation pelvienne, dans le cadre d’une sexothérapie.
Ils peuvent fragiliser les tissus et favoriser la douleur génitale/vulvaire. Des soins locaux (lubrifiants, hormonothérapie) et la kinésithérapie améliorent nettement la situation et permettent d’avancer en thérapie.
Si la douleur menstruelle est forte, on ajuste le calendrier. Sinon, on peut poursuivre avec des exercices non invasifs.
Variable. Ce qui compte : régularité, étapes réalistes, et un cadre sécurisant. Le vaginisme se traite ; il guérit souvent plus vite qu’on ne l’imagine quand la méthode est claire.
• Un cadre confidentiel, respectueux, inclusif ;
• Un protocole traité pas-à-pas, sans jugement ;
• Des soins coordonnés (si nécessaire) avec vos praticiens ;
• Des outils concrets : relâchement, respiration, sophrologie en soutien, exercices gradués, conseils de pratique à domicile ;
• Une écoute pour votre histoire, votre couple, vos objectifs.
Beaucoup de patientes traitées à Rennes témoignent : « le vaginisme guérit ». La méthode, la patience et l’accompagnement font la différence
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